jeudi 18 août 2011

VIOLENCES+VOL

Ceci est une tentative de gros scandale public bien gênant et qui limite étonnement les pressions qu'on peut subir, tant j'ai dû mal à trouver un avocat malgré mes efforts, afin de régler ce problème de non respect de mes droits les plus élémentaires, ce que je le conseille à chacun qui peut avoir des ennuis avec ce gros connard de sarkozy ou sa clique de clowns de flics minables des renseignements : je suis donc en train de régler un petit problème du genre détail avec cette grosse tache de si peu président de la république Française, en lui envoyant un avocat - difficile à trouver pour un simple citoyen mais on insiste - pour mises sous surveillance illégales, lynchage numérique inspiré de bonnes vieilles méthodes qui ne déplairaient pas au ku klux klan, lynchage qui n'a mobilisé personne sur le web ou dans la presse, actes de violence et pressions à mon égard et plagiat, par une grosse pétasse, vulgaire et ridicule et qui passe à la télé, ” comme si de rien n'était ”, de mes petits textes web.

Quant a sarkozy, s'il n'aime pas le web, et s'il n'aime pas la rue qui sait, la preuve, très bien se défendre, qu'il la quitte !

PS- Bien évidemment, s'il s'agit de calomnies, et qu'en plus on trouve désagréable de se faire insulter, il ne faut surtout pas hésiter à porter plainte en retour.

2 commentaires:

  1. La bouffée délirante (B.D.) ou la bouffée délirante aiguë (B.D.A.) est une spécialité française, du moins son entité nosographique.
    {nosographie : c'est la description et la classification des différentes maladies]
    C'est le français Magnan (Valentin) qui le premier en 1866 a décrit ces états.

    La bouffée délirante se traduit par un état psychopathologique aigu avec l'apparition brutale d'un délire très riche tant par ses thèmes que ses expressions.
    {Psychopathologie : Minkowski en donnait la défintion suivante : pathologie du psychologique et psychologie du pathologique]

    Cet état aigu se voit le plus souvent chez un sujet jeune. On a pu s'apercevoir dans un certain nombre de cas des facteurs déclenchants tels que des traumatismes affectifs (deuil, prison, changement de vie...), parfois l'absorption de certaines substances pouvent favoriser l'apparition de bouffée délirante : alcool, toxiques, médicaments.

    On a pu également se rendre compte d'une certaine fragilité du sujet atteint de bouffée délirante (sujet immature, personnalité psychopathique ou hystérique ou schizoïde, etc...)
    [personnalité schizoïde : sujet ayant dans certains cas des troubles de la personnalité pas forcément psychotique qui donne à voir une certaine excentricité]

    Le délire est très riche avec des thèmes extrêmement variés avec une adhésion totale du sujet à son délire. Cette adhésion laisse progressivement la place à une certaine perplexité. Les thèmes du délire sont multiples avec des métaphores avec des thèmes de grandeur, de persécution, de possession, de transformation corporelle, etc.
    Les mécanismes de ce délire sont aussi très variables : hallucinatoire, interprétatif, imaginatif, intuitif, onirique.
    Les hallucinations s'accompagnent d'un syndrome d'automatisme mental (voix intérieures, pensées imposées ou devinées, échos de la pensée etc. ) Le sujet a l'impression d'être téléguidé, que son comportement est commenté.
    Aucune critique n'est possible en période d'état ce qui peut entraîner des troubles du comportement. L'humeur est quant à elle modifiée avec des variations rapides entre des phases euphoriques et dépressives, elle suit en fait les vagues délirantes et le désordre des idées. La conscience parait légèrement destructurée. Le sommeil est altéré, parfois on retrouve une inquiètude vague. Les autres signes biologiques ou physique sont variables dans le temps mais pas spécifiques à cette pathologie

    Les formes cliniques :

    Elles sont décrites par référence aux mécanismes qui élaborent l'expérience délirante :
    - des formes hallucinatoires aiguës : hallucinations et automatisme mental
    - des formes interprétatives aiguës : grande part émotionnelle avec jalousie, idée de préjudice
    - des formes imaginatives aiguës : fabulation monumentale, imagination romanesque, exubérance
    - des formes d'allure maniaque, confuso-délirante, étiologiques, etc.

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  2. Le diagnostic :

    Il se fonde sur un examen psychiatrique du sujet, sur les renseignements obtenus de l'entourage.
    Il repose sur :
    - Le mode de survenue de l'épisode délirant : brutal
    - les multiples formes du délire
    - l'adhésion totale au délire
    - la présence de troubles de l'humeur en alternance
    - une certaine variabillité du tableau clinique
    - pas de confusion mentale

    Evolution

    La bouffée délirante évolue soit doucement vers la guerison, en quelques jours voir quelques semaines. Elle peut aussi disparaître de façon aussi brusque que son arrivée.
    Le sujet peut alors critiquer ce qui lui est arrivé et en garder le souvenir.

    Magnan disait "sans conséquence, sinon sans lendemain".
    Ce n'est peut être pas aussi rose que cela.
    Dans 30 à 35 % des cas, elle restera effectivement épisode unique dans la vie du sujet. Pour le reste, il peut y avoir une évolution moins favorable avec des récidives d'accès délirants soit de la même nature que la première fois, soit d'épisodes avec des plus gros problèmes d'humeur et une évolution vers une psychose maniaco-dépressive. Le passage a la chronicité se voit dans 25 % des cas ; le sujet jeune ira vers une évolution schizophrénique dissociative, et le sujet plus âgé vers une vie délirante chronique.

    Le traitement :

    - Hospitalisation d'urgence dans un milieu spécialisé (comme le sujet ne se sent pas malade, il arrive bien souvent que cette hospitalisation soit une hospitalisation sous contrainte.
    - élaboration d'un traitement médicamenteux : souvent les neuroleptiques, parfois associé à un sédatif
    - surveillance des problèmes somatiques associés et traitement si nécessaire
    - psychothérapie de soutien

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